17 décembre 2018
Le temps qui passe

Hier, un tour à la campagne pour poser enfin ces rideaux. Au retour, nous nous sommes arrêtés pour trouver cette grosse boule de Noël que nous avons commencé comme tradition depuis l'an dernier seulement. Et puis, hier soir, «La flûte enchantée» au Metopera, en version abrégée.

Il y a deux jours, je me suis assise pour écrire des cartes de voeux à huit couples d'amis en France, Belgique, Suisse et aux U.S.A. J'ai dû chercher avant de trouver mes petits carnets où sont consignées leurs adresses postales. Ce qui prouve bien nos communications sporadiques ou absentes. Certaines sont palliées par Facebook ou le courriel, ou par coups de fil brefs. Il y a comme une impuissance à maintenir tous les liens amicaux en état, certains remplaçant certains autres et puis, sans qu'on le sache, on se rend compte en chemin qu'on s'est éloigné des gens comme des souvenirs de leur passage dans nos vies.

Emplettes des fêtes encore aujourd'hui. Je prend livraison des fromages de l'Abbaye de Saint-Benoît-du-lac commandés comme à chaque année pour aider à la levée de fonds de la Compagnie des Philosophes.

Je suis heureuse du contact étroit que nous entretenons avec les jumeaux en ce moment. Les accompagner, les prendre comme ils sont.

C'est peut-être pompeux de l'exprimer ainsi mais ces temps-ci je ressens intimement le passage du temps sur mon corps. Ce poids que je gère, ces aliments que je n'apprécie plus, ces cheveux que je perd, ces chevilles qui vacillent, comme un étau qui se resserre sur la volontariste que je suis. Mais je ne suis pas encore tombée au combat, pas avant longtemps.

hier consulter les archives demain

retour à la page principale