03 septembre 2016
L'épluchette annuelle

Hier, la rencontre avec le nouveau client s'est très bien passée. De lui-même, il a conclu que je serai au poste de consultant et que le travail de terrain sera assumé par la relève. Nous avons pu partir à la maison du nord en après-midi, la voiture chargée comme un mulet. Sans compter la razzia à l'épicerie locale, au cours de laquelle j'ai chuté sur les genoux. Vive douleur mais rien de cassé.

Nous étions treize hier soir, quarante aujourd'hui. Temps magnifique. Bonne humeur générale, pas de coup d'éclat. Pas de panique non plus. Nous avons mangé tout au long de la journée. Je ne suis pas crevée malgré la très courte nuit, mes jambes survivent bien. Mais je n'ai pas eu le temps d'aller faire mon tour au bord du lac où tout le monde s'est bien amusé. Baignade, kayak et prouesses des jeunes. Lui officie à la grosse marmite pour les blés d'inde et au barbecue pour les hamburgers et les saucisses, moi je ravitaille et orchestre dans la cuisine et le four. En soirée, après les trois desserts et le feu de joie dans la cour, plusieurs repartent précipitamment comme pour s'arracher à la joyeuse mêlée, oubliant sur place, qui ses lunettes de soleil, qui ses souliers de rechange. La jeunesse repartait elle au milieu de la nuit, après les jeux de société, en route vers d'autres manifestations de loisirs ailleurs, tout au long de la longue fin de semaine de congé.

Déjà ce matin, en descendant de ma chambre, j'était devant le spectacle de tous les sofas squattés par des têtes ébouriffées. Ce soir, je ne sais plus qui restera qui partira. Mais je soupçonne que demain matin, je verrai encore les sofas occupés, et les planchers du salon et de la salle de télé aussi. Au moins, personne ne dort sous la tente dans la cour.

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