Pour la première fois cette année, j'ai participé aux trois jours de l'Exposition de bonsaïs. Fatigue et fin de semaine consumée. Dans deux semaines, je serai à une autre exposition de bonsaïs à Rochester. Voyage, chambre d'hôtel et tous les repas en compagnie de ma petite bande de compagnons. C'est beaucoup. Déjà, je ressens la lassitude de trop de collégialité. Pas d'excitation anticipée pour ce voyage et les autres de l'an prochain. Trop en discuter nuit à la fraicheur de l'intention.
Sommeil perturbé. Souper chez ma plus jeune soeur hier. Des nouvelles vertes et pas mûres qui n'ont pas dérangé plus encore ma nuit. J'étais déjà en manque depuis deux jours. Rapports humains et contre-culture, pourquoi faire simple quand ça peut être compliqué!
Les fils ont passé la fin de semaine à la maison du nord, assurant ainsi l'arrosage des arbres. À l'encan silencieux, je n'ai pas renchéri sur le thuya, le laissant partir avec un vieux bonsaïste qui a l'air de le vouloir beaucoup. Pas renchéri non plus sur la table tournante qui fut emportée par un prix pratiquement aussi élevé qu'une table neuve que je pourrai acheter à mes heures. En fin de compte, je n'ai acheté qu'un outil à un commerçant-exposant. Jouer le jeu pour jouer le jeu, pas pour gagner.
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