04 août 2016
Plomberie et poussière de plâtre

Si absorbée par la tâche de soutenir, encadrer, encourager le voisin bricoleur à s'attaquer à ma plomberie hier que j'avais omis de prendre mes médicaments pour la journée. Mais ce fut efficace avec le voisin, la tuyauterie est changée en une seule journée. Les objets retirés des armoires jonchent la salle à manger ou encombrent ma voiture. Au moins, ils ne retournent pas dans leur coin d'ombre. Ceux de ma voiture seront donnés.

Aujourd'hui, les trous béants sont fermés, la poussière de plâtre nettoyée. Il reste les joints de plâtre, la peinture et la penderie de service à remettre en place. Certaines affaires utiles iront au garage. La semaine prochaine le bricoleur s'attaquera à la teinture de la terrasse.

J'ai installé les bonsaïs au centre de la cour arrière. Appliquer une fertilisation foliaire, arroser généreusement, les chouchouter, habiter avec eux. C'est bien ce que je veux. Comme j'ai déjà voulu habiter avec mes livres. Sauf que ces derniers sont en ville maintenant et moi je suis ici avec les bonsaïs, ne voyant aucune raison de revenir en ville.

Je suis donc ici, avec un seul pantalon court, deux t-shirts et sans brassière. Sans agenda même. La nuit dernière, il a plu très fort, sans coup de vent. J'étais là, à 4h du matin, à surveiller les bonsaïs sur leurs tables. Ils n'ont pas bronché. À 6h du matin blafard, je comptais mes pas en long et en large sur la terrasse, mon café nespresso à la main. Vingt-cinq de mes pas en longueur, cinquante longueurs. Le café est devenu froid. Moi aussi. Me glisser au lit à 7 h, dormir quarante-cinq minutes. Me lever pour une douche avant l'arrivée du bricoleur et un autre voisin venu prêter main-forte à 8h. Un vrai régime de campagne. Je ne suis même pas allée à Laval pour l'atelier apple.

Aujourd'hui en matinée, Lui est reparti en ville pour quelques obligations. Si je ne suis pas allée à l'atelier apple, pourquoi reviendrai-je?

Après plusieurs repas de soupe aux légumes depuis deux jours, j'ai eu envie de manger plus complet. Au bistro à Saint-Sauveur, j'ai pris une salade de quinoa assez copieuse et un croissant jambon-fromage-tomate-laitue. J'ai fait provision de fruits et légumes pour les prochains jours.

Après avoir visionner l'émission d'hier de «Suits» sur mon ordinateur, je suis quand même revenue en ville à la fin du jour, pour être avec Lui qui ne remonte pas. Arroser les arbres, ramasser quelques sacs et je suis repartie. Aussi simple que ça.

Ce soir, au cinéma enfin pour le dernier Jason Bourne. Nous ne sommes pas allés voir un film en salle depuis tout l'hiver au moins. À la maison, rien n'a bougé, Quand je n'y suis pas, Lui n'y vit pas non plus. Je ne suis partie que deux jours, déjà, il disait que c'est bien que je revienne un peu. Oui, pour que la maison vit aussi, au lieu d'être en apnée.

Des nouvelles de fils la relève qui travaille bien. De la paperasse qui m'attend en perspective.

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