Lâcher prise. C'est ce que je ne fais pas. En essayant de me projeter dans un avenir immédiat. Sans succès. En essayant d'être là pour les fils, avec leurs problèmes automobiles. Lui et ses solutions pratiques, moi et ma vision. Vision périphérique que l'on prétend, qui devient tunnel si l'on y jouxte trop de contraintes, plus logiques les unes que les autres. D'où insuccès. Et lâcher prise si l'on en est capable.
Ce soir, j'ai dressé la table. Lui pare le beau filet mignon qui attendait sous vide une occasion comme celle-ci. Les trois fils et la minuscule copine sont attendus. La dernière ne s'est pas présentée, une quelconque broutille est survenue. L'un des fils a préféré s'arrêter chez le garagiste. Tant pis pour les absents, la viande est fondante. J'avais apprêté une salade d'haricots verts, concombre et tomates à l'huile d'olive, très peu vinaigrée, saupoudrée de sésame grillée et garnie de saumon fumé.
Théâtre Jean-Duceppe ensuite. Une pièce qui s'apparente à la vraie vie des cinquantenaires qui forment le plus gros de l'auditoire. Sans surprise. Un jeu charmant sans être exceptionnel.
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