17 septembre 2011
Retour à la normale

Signe des temps, de nos jours, au retour d'un voyage, il faut faire le ménage des ... courriels avant tout. Pendant ce temps-là, les brassées de lessive se font pratiquement toutes seules. Sauf que j'ai plus de linge à faire à la main que d'habitude, et le séchage à plat, et tout son tralala. Après la journée d'hier, Lui a trouvé que la maison était humide.

Aujourd'hui, nous ne pouvons nous empêcher de faire un tour à la campagne, Lui pour couper son gazon, moi j'ai accroché quelques assiettes décoratives, apprivoisé le contenu du frigo, reprenant contact avec la vraie vie ...

Fils premier me donne un coup de main pour transférer toutes les photos du mini à l'IMac qui me cause encore quelques appréhensions dès que je m'aventure hors de l'habituel. Et la Bête et fiston sont trop performants pour ma vitesse mais je gagne à les fréquenter ...

Enfin, je vois la petite par skype, depuis nos différents endroits au cours du périple, la ligne n'est jamais assez bonne, en plus des heures de décalage et en tenant compte de son horaire. Je la vois donc cet après-midi mais elle a la fièvre et se tient toute tranquille.

Par ailleurs, mes copains et copines de lycée de par le monde sont dans tout leurs états! Six du Viêt-Nam seront aux États-Unis en touristes, certains sont déjà arrivés et commencent déjà leur tournée de l'Amérique, comme si ce pays-continent n'est qu'un champ de course. Je suis assez contente d'être un peu en marge mais les échos me rattrapent. Certains me cherchent, d'autres de Los Angeles et de Paris vont commencer leur voyage à Montréal... Disons que j'ai une dizaine de jours pour m'organiser avant leur débarquement. Ensuite, nous irons tous à Boston.

Je n'arrive pas encore à ranger tout ce que j'ai mis sur les bureaux et sur la table de salle à manger. Je ramasse peut-être trop de papiers, de photos, de cartes ... M'attacher aux «choses» est peut-être un grand défaut mais combien humain. Je songe au jour où il faut bien s'en séparer, pourtant l'idée n'est pas encore un frein aux gestes. Quand même, au cours de ce dernier voyage, j'ai très peu acheté de souvenirs. Le contrôle du poids des bagages en est autant la raison que la présence de Lui qui n'achète rien, sauf pour des bidules électroniques.

Je ne sais pas si je peux dire que je retrouve la normale quand je suis toujours un peu sourde et que j'ai froid plus que de raison. Et que j'ai reçu un rapport tout en anglais sur la résonance magnétique de mon genou. J'ai au moins compris que j'ai quelque chose de déchiré en plus de «chondromalacia of the patella». Les escaliers menant au perchoir sont définitivement un problème dans les circonstances! Et il me faut un kiné mais pas d'opération, je l'espère! Bof, la normale, pour le moment donc.

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