25 septembre 2010
Saint-Pétersbourg jour 1
Un taxi a été commandé la veille. Les comptes sont réglés aussi pour les billets d'Air Berlin et les nuits d'hôtels à venir. En euros. Mais je n'ai pas un seul rouble sur moi, ayant négligé de courir après à Montréal.
L'hôtesse était nerveuse, montant et descendant ses quatre étages pour fermer l'eau, les fenêtres, vider le frigo, sortir les vidanges. Le taxi était ponctuel, nous étions en avance mais le temps d'une cigarette de plus pour la cousine et d'un café dans un autre coin de l'aérogare nous a mis à la queue d'une foule compacte au poste de contrôle des passeports. Les deux douaniers allemands furent lents. La berlinoise a décidé de couper la ligne, les canadiennes se regardent et emboîtent le pas, les fesses serrées. Tout cet énervement pour un tampon de sortie d'Allemagne dans mon passeport.
Vol retardé, mais un court vol de plus de deux heures pour Saint-Pétersbourg. Et avancée de deux heures de fuseau horaire. Temps magnifique. Un chauffeur parlant anglais nous attend à l'aéroport, un Vladimir tout à fait courtois. L'hôtel est tout à fait fonctionnel, tout près de Nievsky Prospect. Nous sommes tout de suite sorties pour marcher jusqu'au musée de l'Ermitage, but principal de notre visite. La cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé est aussi tout près. Au bord de la Neva, toutes les trois, nous sommes excitées comme des poux, devant ce rêve devenu réalité. La cousine disait que cela fait quatre décennies qu'elle attend ce jour. Premier souper au café Singer, lieu emblématique. Blinis au saumon fumé et entrée de caviar rouge pour moi.
Ah non, impossible de poster les photos en ce moment, problème de clé de produit avec microsoft qui limite toutes ses fonctionnalités. Problème irrésolu en voyage, vous pensez bien, ni en russe ni en allemand. Vous les verrez donc plus tard!
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