Vague de chaleur depuis le début de la semaine. Hier, en plein après-midi, les jumeaux ont quand même déménagé les électroménagers pour l'un, un sofa-lit pour l'autre. Tous les deux perchent au 3è étage, imaginez. Le paternel a acheté des courroies de déménageurs et les a assistés, sous mon insistance. Je ne tenais pas à ce qu'ils se fassent un tour de rein ou échappent leur cargaison dans les escaliers.
À leur retour, je les ai accueillis avec jus, fruits et salade. Une fois reposés, ils sont vite repartis vers d'autres occupations. Évidemment, ils ont besoin des deux voitures, il n'y a que ma puce de Smart qui est épargnée. Mais lui par contre commence à la prendre plus souvent, parlant même de «marquer son territoire» en y installant ses verres fumées à demeure.
La nuit dernière, j'ai très mal dormi. Sensations d'étouffements. Élancements arthritiques dans mes pieds. Pourtant, j'avais pris un bain, soigné mes pieds, nettoyé mon visage. Je ne sais plus comment dormi une longue nuit paisible.
Aujourd'hui, j'ai amené ma soupe aigre-douce au poisson chez mes parents. Effort vain. Mon père est plus perdu que jamais. Ma mère ne se comprend plus, devant la perspective du petit voyage sans son vieux mari. Pour reprendre pied devant ce spectacle qui ressemble à un vaudeville, je vais faire les ablutions à mon père, montrant ainsi à mon fils comment faire à son tour dans les prochains jours.
Des courses pour grappiller quelques friandises à mettre dans les bagages en guise de cadeaux. Je n'ai pas acheté de chocolat, les imaginant fondre sous le soleil, sur le tarmac. Je n'ai pas fait ma valise encore. Si peu prête pour l'été, je n'ai même pas ramené encore les shorts des tiroirs à la campagne. Et mon maillot de bain, il est où? Mais ce ne sont que des détails. L'essentiel est de sortir ma mère de chez elle en douce, à l'aube, sans provoquer d'esclandre ...
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