27 janvier 2010
D'écho en écho
Matinée prévisible. Prise de rendez-vous en rafales pour samedi. Départ à l'heure prévue pour le lunch avec une amie que je revois une fois par année, en tête à tête.
Je venais d'arriver au restaurant libanais où la copine est déjà attablée quand le téléphone a sonné. Fifille au bout de la ligne qui me dit avec émotion et quelques larmes qu'elle vient de voir le bébé en échographie. J'étais attendrie certes mais j'ai coupé un peu court en lui disant d'appeler son père qui sera très heureux.
Mon amie n'a pas d'enfant, donc pas de petit-enfant, et je n'ai aucune idée de son état d'esprit et de moral en ce moment. Ce n'est pas comme si j'étais avec une autre grand-mère, ou mère, qui peut comprendre à demi-mot les émotions reliées à la situation.
Agréable échange avec mon amie qui a du souffle et beaucoup d'énergie encore pour sa carrière. Imaginez qu'avant la fin du repas, j'ai reçu les photos de l'échographie sur mon blackberry. Photos que je lui ai montrées, rapidement quand même, alors que je suis rassurée sur le fait qu'elle va bien dans sa vie.
Avant de repartir vers la banlieue pour un rendez-vous, je suis vite repassée à la maison, question de partager avec lui un moment d'émotion et revoir les photos agrandies à 300% sur ordinateur.
Le 2 janvier, j'écrivais que cette décennie sera celle de la famille. Je ne croyais pas si bien dire.
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