14 décembre 2016
Le mois se meurt
Alors que j'envoie des mots de paix et de sérénité dans mes cartes de voeux, le bulletin des nouvelles de ce matin ne rapporte que de la violence, d'Alep aux Philippines par les régimes au pouvoir, et même à Montréal, contre un mafiosi. Cette disparité me heurte particulièrement ce matin.
Revenir à ma quiétude, avec le sentiment d'être ce passant impassible sur un trottoir de misère.
Journée léthargique, tant et si bien que ma copine et moi, d'un commun accord, annulons notre virée de demain à la pépinière, la perspective de travailler dans le froid ne nous sourit guère. Pourtant, toutes deux avons besoin de bouger. En contrepartie, je me suis mise sur le tapis roulant pour une fois depuis longtemps.
Les courses rendant le frigo plein alors que l'agenda est vide ont un effet direct sur ma balance. Les kilos grimpent doucement mais sûrement. Les résolutions tergiversent, incertaines.
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