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C'était hier les funérailles de la cousine à Lui. Des témoignages très touchants. Une cérémonie très simple.
Un fils est entrain de s'acheter une maison, après des longues recherches. Son jumeau aussi a quelque chose en vue. Avec le marché de l'emploi de leur génération et leur tête ébouriffée de vieux célibataires, notre aide financière est incontournable. C'est ce que nous disons, «donner de notre vivant». Ce qui fragilise notre capital pour la retraite mais voilà le choix est fait.
Pour tromper les attentes et l'anxiété, je me suis mise sur la machine à pain. Pain aux olives et origan. De mon propre chef j'ai changé une demie tasse de farine blanche pour du blé entier. On verra bien.
Au fait, hier après-midi, pour calmer les émotions, j'ai usé de prières bouddhistes pour la première fois, non pas que le mantra A di đà Phật mais tout un chapitre du livre de prières en vietnamien, «Nghi thức Cầu Siêu», prière pour le salut de l'âme du défunt. J'ai fait sonner le bol chantant, de fabrication taïwanaise, acquis en Californie. Avant et après les prières. J'ai bien aimé le faire mais je ne sais pas encore si je vais poursuivre les prières ainsi. Au moins c'est un moment de concentration quoique je ne suis pas habituée à entendre ma voix qui récite à haute voix en vietnamien.
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