23 mars 2015
Lambeaux de certitude

Décidément, cette grippe a la vie dure. On dirait que je ne relève pas tout à fait. J'ai bien hâte de voir mon médecin dans quelques jours.

Mes cours de bonsaïs arrivent à grands pas. J'aurai un autre genévrier bientôt et sortirai de leur hibernation, les deux qui sont encore bien enfouis à la campagne, sous leur cloche. En ville, le bougainvillier va bien, avec ses nouvelles feuilles. Les coprismas se portent bien. Le petit ficus a besoin de taille, de rempotage, etc. très bientôt. Quand au ficus ginseng récupéré de la cousine, il se porte bien mais n'a pas intégré les rangs de «mes» bonsaïs vraiment, du moins à mes yeux.

Au grand froid revenu, au mal de gorge qui persiste, Lui pensait partir dans le sud, vers une plage ensoleillée. Alors que j'ai une préférence pour la Rivière Maya au Mexique où nous n'avons jamais été, il a changé d'avis pour rester coller à nos obligations, surtout que l'argent est plus rare. Je n'ai rien contre, lui disant que sur cette escapade, c'est lui qui décide et que je veux bien. Pas de parenthèse pour lire quelques livres en bourrée donc.

Voir mon plus jeune fils ce midi. Nous avons mangé ma soupe wonton maison, avec xá xíu et légumes. Il est reparti avec un grand sac de plats cuisinés et autres. Je lui ai bien dit que ce n'est pas que pour lui que je le fais mais pour moi aussi. Tant qu'il n'a pas trouvé d'emploi, j'ai des tord-boyaux de mère qui ne se soignent que par ces petits gestes.

Au fait, comment poursuivre nos lubies et caprices, escapades et voyages inclus, tant que mes enfants subissent la précarité conjoncturelle de leur génération?

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