24 juin 2011
Du roman à la vraie vie

J'ai terminé de lire Au zénith. Aux cent dernières pages, je déposais le livre quand ses mots m'oppressent trop. En même temps, je ne voulais pas que le livre finisse. En fin de compte, c'est une histoire des hommes et des femmes. Comme Docteur Zhivago de Pasternak, comme Les uns et les autres de Lelouch. Toute tragédie s'estompe avec le temps. Il ne reste que l'Histoire, pas les histoires.

Averse sur la ville. Dans la cuisine, je préparais ce gros pâté chinois que l'un des fils viendra chercher. Dans le salon, je me suis étendue. Lui rentrait de quelque rendez-vous, un peu frustré, un peu résigné pour des retards sur des dossiers. Si avancé dans l'été, ce sont des retards techniques, parfois banals, d'autres fois insurmontables. Les différents intermédiaires, ou officiers légaux, prennent des chemins tortueux pour les régler précisément parce que eux aussi, machines humaines, ne rêvent que d'été, de relâche et de repos. Enfin je suppose, moi qui peux me permettre de lézarder ...

J'ai commencé l'autobiographie de David Suzuki. Fascinante dès les premières pages. Une recherche par google me piste sur des anecdotes et des grandes lignes de sa vie.

Aujourd'hui, par temps orageux, nous sommes partis voir fifille et sa fille chez elles. Six heures de route, trois arrêts-pipi plus tard, nous voilà rendus. Ici aussi, il pleut. Faut-il souligner la fête de la Saint-Jean-Baptiste à l'eau dans tous les sens du terme!

Après trois jours de garderie, déjà la petite a une conjonctivite et un début de fièvre. Les sandales que je lui ai achetées lui vont très bien. Lui et moi prendront la fin de semaine pour jouer aux grands-parents. Le gendre étant en déplacement pour le travail, peut-être que grand-papa garderai bien la petite pour que les petites mères puissent sortir seule à seule un peu!

Ce soir, souper-éclair au resto, malgré la pluie et l'achalandage. Puis un film charmant, 500 days of summer.

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