17 novembre 2009
Se mouiller

Hier, journée bien remplie. J'avais commencé par mettre en application la nouvelle routine de soins capillaires avec les produits René Furterer que je connaissais déjà, mais que j'ai élargi l'éventail.

Un tour dans les différents sites marqués pour constater que je ne manque à personne. D'ailleurs, mes différents échanges par courriels aux quatre coins du monde se sont beaucoup calmés, pour ne pas dire tus. Les affaires d'entraide suivent leur cours. Les vieux amis du temps du lycée, ou d'université, poursuivent leur vie, tout comme moi. Après quelques tentatives de renouveau, pour la plupart initiées par moi-même, organisations de retrouvailles, voyages et autres, le tout décante. La vie présente reprend son droit. Il ne reste qu'un forum ou deux animés par les mêmes, quelques blagues et du bavardage éculé.

Réunion de travail en après-midi. J'aurai pu me défiler. Tout compte fait, je suis très contente de mes interventions. Un tour et un repas avec mes parents. Retour au bercail, essoufflée.

Aujourd'hui, j'ai fait le saut, en m'inscrivant à cette conférence où je me suis déjà réservée pour une présentation tout à fait volontaire. Je n'ai de cesse de penser à l'approche, à l'impact que je veux faire. Amener des représentants assez conservateurs d'une industrie plus que traditionnelle à penser et agir autrement, voilà le défi. Je me sens très Robin des bois. Après tout, il est question de me dévoiler. Si l'orgueil n'est pas en cause, le pire n'est qu'un coup d'épée dans l'eau. Et puis après?

Longue discussion téléphonique dans les affaires associatives. Là où je vais oeuvrer plus encore.

Ce soir, souper au restaurant chinois avec ma soeur, celle qui est venue jeter un coup d'oeil à mes problèmes de stockage de photos. Ce soir, j'écris sur le mini qui fonctionne très bien. L'autre, mon vieux compagnon depuis huit ans, soupire, traine de la patte et pense lontemps. Sérieusement, il est temps de le décharger de ses fonctions. Je n'ai pas dit que je le mettrai à la retraite, seulement le délester de beaucoup ...

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