23 juillet 2009
Tour de ville en douze heures

Tôt ce matin, nous avons ramené les rouleaux de tissus, les échantillons ainsi que ma tête de lit à la rembourreuse. J'en avais assez de jonglé avec les tissus. Aussi en arrêtant le choix des tissus, j'ai pu choisir la couleur de ma chambre qui sera champagne, un ton assez neutre.

Vite de retour au cocon, quelques coups de fil plus tard, j'ai ressenti le besoin d'aller voir mes parents ce matin, plus tôt que d'habitude. Intuition ou hasard, je suis arrivée peu de temps après que ma mère eut chuté dans son jardin! Je l'ai trouvée secouée, mais souriante quand même. Les bleus n'apparaissant que plus tard, pour l'heure elle s'est plutôt trouvée chanceuse de n'avoir rien eu de casser.

Déjeuner tôt avec mes parents avant de retourner au perchoir. Les planchers des trois chambres sont poncés et vernis. C'est un charme, après seize ans de concession pour endurer un plancher de prélart et de tapis commercial dans la deuxième et troisième chambre, un vieux plancher jamais rénové dans la chambre principale. Lui joue son rôle, exprime quelque insatisfaction à l'entrepreneur, mais paie quand même la facture, comme prévu. Comme il a du temps libre, je l'entraine au magasin de tapis. Contre toute attente, même si je le souhaite, nous avons trouvé un tapis pour la salle à manger. Quelque chose de simple et sobre. Je suis soulagée d'un grand poids.

Un tour à la rive sud, pour prendre livraison de la tortue qui vient de passer aux mains d'un mécano qui lui a donné un petit coup de jeunesse. Nous voilà prêts pour notre sortie à la fin du mois. Lui et moi tous les deux nous nous estimons bien heureux d'avoir fait connaissance dernièrement de la rembourreure et du mécano, des gens qui ont une passion pour ce qu'ils font, des compétences appréciables et des humains appréciés.

Au tour de l'autre voiture de passer aux bons soins du mécano. Nous sommes rentrés avec la tortue qui dandine en traversant le pont, le fleuve et la ville. Nous sommes passés chercher le tapis pour le déposer au perchoir. J'en suis repartie à dos de puce, suivant lui qui ramène la tortue. Imaginez l'équipée, la puce suivant la tortue, lui et moi aux commandes, pleins de bons sentiments, même si depuis quelques jours nous dépensons plus que ce que nous gagnons. C'est ce qu'on appelle la foi et la confiance en sa destinée, non?

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