05 mars 2009
Faire ce qu'on peut

Je me sens comme une fourmi. J'allais écrire grosse fourmi, mais non, comme je travaille sur mon poids, en mangeant nettement moins, je ne suis pas grosse. Mais fourmi assurément. Du perchoir nous transportions, ceci et cela, ceci pour le cocon, cela pour donner, ceux-ci au garage pour partir avec les fils, quand ils sauront où aller, ceux-là à l'autre garage, à la campagne, entrepôt de dernier ressort.

Certain découragement et exaspération hier, quand les hommes de main étaient arrivés hier pour trois jours de réfection et de ménage au perchoir. Et ces moineaux de fils qui font face à l'invasion de leur espace, comme s'ils n'ont pas été prévenus déjà, et entendus.

Aujourd'hui, déjà, les hommes ont repeint quelques murs, réparé quelques fissures. Les espaces mieux dégagés commencent à respirer, le perchoir reprend ses couleurs et quelques attraits. Malgré un début de rhume, je suis allée visiter mes parents. Ce matin, correspondance prospective. Suivi téléphonique prévu pour la semaine prochaine. Évidemment, j'aime bien pouvoir m'occuper de mes affaires, à ma manière et à tête reposée.

Échos de ralentissement économique se rapprochant. Faut-il s'en inquiéter outre mesure? Je choisis plutôt d'avancer à pas de fourmi, économe, travaillant et sage. Mais le fait est que l'on est constamment bousculé par maints détails, anodins et importants tout à la fois.

Même si c'est logique de procéder à la déconstruction du perchoir, viscéralement, il y a là quelque chose de profondément dérangeant. Comme si je n'ai pas tout à fait ma tête, chemin faisant. J'ai répondu à un courriel hier et il me semble que je ne suis pas tout à fait en possession des mots. Difficile transition.

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