01 mars 2009
Promenades en ville

Je cherchais à faire une entrée hier, dernier jour de février, finalement non, le rythme d'entrées aux deux jours me convient très bien. Hier, je n'avais rien de mieux à raconter que le cours de chinois du matin, que l'après-midi sur le qui-vive mais finalement un de mes frères s'est occupé de mes parents. Quand au soir et à la moitié de la nuit les heures furent investies dans la première saison de «Six feet under». Fifille est absorbée par cette série depuis longtemps, enfin nous sommes allés voir. Je peux comprendre l'engouement. C'est l'histoire de tranches de vie vues par le bout de la lorgnette de la mort.

Aujourd'hui, temps magnifique. Nous sommes déterminés de ne pas rester entre quatre murs. Vagabondage donc à travers la ville, dans sa partie du sud-ouest. Suivre une partie du canal Lachine, faire incursion dans des sections de rues, autrefois industrielles, aujourd'hui à moitié recyclées en projets résidentiels, ou développées en bâtiments commerciaux. Malgré le beau temps, la ville est un peu vide de ses vacanciers, désertant la ville pour les pentes de ski ou pour les plages du sud.

Au hasard des rues, nous sommes arrivés droit devant ces deux énormes églises sur la rue Centre. La première est anglaise, avec son presbytère, la deuxième française, flanquée du sien aussi. Les deux églises, côte à côte, occupent tout un pâté de rue, entre Island et Laprairie. Je me suis toujours dite qu'il faudrait aller voir un jour, derrière ces grandes portes majestueuses, en mal de paroissiens. Je m'imagine les guerres de clochers du siècle dernier dans cette partie de la ville, guerre de langue et de culture aussi.

Brève rencontre avec deux fils, le premier fera un dernier quart de travail avant de partir vers Toronto pour la semaine. L'autre revient d'une nuit de camping d'hiver, non pas à la belle étoile mais quand même sous une tente équipée d'un poêle à bois. Nous leur avons acheté de grandes «malles» en plastique pour favoriser leur déménagement. Encore aujourd'hui, je ramène de grands plats de service et de grands saladiers. Mais qu'est-ce que je vais en faire?

Ce soir, rencontre avec les futurs locataires d'un de nos logements. Soulagement puisqu'ils sont arrivés si vite. En espérant qu'ils soient aussi impeccables que ceux qui vont quitter, sans raison apparente d'ailleurs.

La semaine dernière, j'avais fait à pied une autre excursion en ville, en prenant des photos comme une touriste. Je les montrerai la prochaine fois.

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