11 avril 2006
La normale

Retour à la normale. Avec la matinée qui a vite passé, surtout lorsque l'on répond tout de suite à des mails. Retour aux affaires associatives aussi. Un message laissé à un gestionnaire de l'état d'un ton plus énergique, avec des éléments plus déclencheurs. Il m'a rappelée dans les quinze minutes qui suivent, alors qu'il n'a pas retourné mes deux derniers appels.

La nouvelle caisse d'entraide a marqué un pas. L'autre fonds d'entraide aussi, avec une activité de levée de fonds à la fin du mois à ... Paris. J'ai bien entendu sérieusement considérer un saut à Paris et ce n'est pas encore exclu ... Paris en mai c'est tentant, non?

J'ai mis de l'ordre dans des dossiers. Puis je me suis lancée sur la route. Dehors il fait beau et chaud. Sortir sans béret ni veste, comme en été. Une liberté. Du travail en après-midi. Mais j'ai acheté de la viande aussi pour le repas de ce soir et de demain. Des côtelettes marinées à la citronnelle, sauce aux huîtres et huile de sésame, vous connaissez?

Souper. Théâtre ce soir au Rideau Vert. «Bonbons assortis» de Michel Tremblay. C'est léger. Je retrouve les gestes et mimiques de la vieille tante décédée de mon mari. Et l'orgueil de ma belle-mère, décédée aussi. Et un défunt oncle, avec ses becs mouillés. C'était le temps où peu de québécois étaient de classe moyenne, très peu de bourgeois, mais c'étaient des travailleurs, ouvriers et artisans. La salle était pleine, des abonnés habituels, mais de deux autobus pleins aussi, chargés de québécois d'âge moyen qui ont beaucoup ri et réagi à cette nostalgie collective.

Retour à la normale tout à fait. Ordinaire et bien vivante.

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