03 mars 2010
Le premier jour

Hier, nous étions à la banque discutant de nos finances avec un conseiller qui ne pense qu'à ses vacances prochaines. Il voulait même boucler notre dossier qu'à son retour. Mais c'est un brave type et nous ne lui en voulons pas. L'autre dossier, celui sur lequel je travaille, me glisse des doigts. Mais je suis trop malade pour m'en inquiéter. Il tournera court ou reprendra de la vitesse, le prochain acte sera connu la semaine prochaine. Rien ne sert à trop s'agiter, même si j'ai encore tenté de le faire quand même, par téléphone.

Hier après-midi, soleil revenu, je me suis précipitée chez mes parents pour les sortir un peu. Décidément, leur sort m'obsède chaque jour. Évidemment, ma mère n'attendait que moi pour partir, ne serait-ce qu'à la pharmacie, au centre d'achat, pour un semblant de vie. Mon père suivait de son pas chaloupé, cette fois-ci, plus perdu que jamais. Comptant sur un de mes frères qui doit assurer pour leur souper, je me suis esquivée avant la fin du jour.

Aujourd'hui, étourdissements. Je pense bien que le rhume se manifeste alors que lui accuse le vaccin contre la grippe A. Sauf pour un déjeuner avec une amie dans un bistro français pas très loin de la maison, je n'ai rien fait d'autre. Mais j'ai lu en moins de vingt-quatre heures, Le premier jour de Marc Levy.

Efficace comme écriture! Je ne sais pas pourquoi mais j'imagine que c'est à cause de ses succès en librairie, et la fréquence de sorties en librairie, je faisais le parallèle avec la formule gagnante des Harlequins de la littérature sentimentale. Un Harlequin combiné avec un Da Vinci Code, évidemment que ça se vend comme des petits pains! J'ai quand même pris note de quelques bijoux, dont un que j'ai cité aux jumeaux qui sont venus souper d'une grillade au barbecue ce soir:

- Est-ce que j'ai l'air d'une femme idéale? Et pourtant ton père et moi avons vécu quarante très belles années ensemble. Ce n'est ni la femme ni l'homme qui doivent être idéaux mais ce qu'ils veulent partager ensemble. Une grande histoire d'amour, c'est la rencontre de deux donneurs.

Des échanges intéressantes avec les fils ce soir après souper, barbecue aidant, puisqu'il fait si beau que lui a décidé de déballer le barbecue de son enveloppe d'hiver.

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