01 septembre 2009
Inspirez ... Expirez, doucement!

Un des fils a vite pris l'habitude de passer à la maison, en sortant de l'université. Hier, il m'a posé une valence dans le salon. Aujourd'hui, il a déjeuné. Une demie-heure après nous. Je servais donc la soupe encore chaude et refait un nouveau sandwich au saumon.

Hier, il a fait très froid à la maison du nord, quand nous y avons trimballé un autre chargement de remorque. Le dégât d'eau est circonscrit, mais le taux d'humidité est toujours élevé dans la maison. Nous allons y retourner aujourd'hui avec le dés-humidificateur de la ville. J'allumerais sûrement un bon feu de foyer qui mettra du sien, à fin de redonner aux lieux la chaleur et son bon air.

Au perchoir, je renoue avec la fraîcheur matinale, mais le doux soleil d'automne danse sur la table de la salle à manger où nous avons déjeuné. Alors que j'utilise ma vaisselle délicate, lui sert toujours son café dans ses grosses tasses, posant sans ménagement la mienne avec sa goutte de trop qui auréole immédiatement ma nappe fleurie. Mais je ne dis rien, pour ne pas gâcher le moment de quiétude.

Mes cours de chinois s'annoncent difficile pour cet automne. Mon jeune prof de calligraphie, faute de pouvoir se trouver un emploi, tient un dépanneur maintenant, il paraît. Comment pourra-t-il venir me donner ses cours, je me le demande? Mais je peux toujours pratiquer seule.

Cet orchidée a très vite trouvé sa place, du moins avant que le chauffage ne fonctionne!

Nous sommes déjà de retour du nord. Y aller deux jours de suite, même pour quelques heures, donne déjà le sentiment d'habiter là. Un peu. Nous avons quand même fait notre marche de santé autour du croissant. Trois tours pour moi, cinq pour lui, dont un tour avec moi, d'un bon pas, et quatre avec ses copains les voisins, en parlant beaucoup et trainant des pieds!

Il a fait beau. Les feuilles commencent à tourner. Non, je n'ai pas fait de feu de foyer!

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