19 décembre 2008
À temps

Hier, nous avons passé tout l'après-midi avec fifille et quasigendre, bavardant et les aidant à trouver les cadeaux qu'ils ont amenés en France, puis, bravant la circulation, nous les avons amenés à l'aéroport dans l'heure de pointe. Prendre tout le temps qu'il faut. Comme aujourd'hui, avec mes parents.

Depuis quelques semaines, je ne vois mes parents qu'une seule fois par semaine. Le reste des jours, je pense tout le temps à eux, sans téléphoner, en me rongeant les freins. Ce matin, j'ai amené un rôti et tout ce qu'il faut pour leur préparer le plat que lui fait à merveille. Au fond, les nourrir n'est qu'un prétexte puisque ce qu'ils ont besoin vraiment c'est de la compagnie!

J'ai joué aux cartes, je les ai amenés à la pharmacie. Il faisait froid vraiment. Me voilà les remorquant pour traverser le terrain de stationnement. Je ne peux pas croire qu'ils sortent encore parfois seuls, lui conduisant sans savoir où il va, elle naviguant sans jamais conduire.

Commencent les jours vides qui précèdent les jours de fêtes. Je n'attend ni n'espère rien. En prenant une journée à la fois, il y a beaucoup d'improvisations à la dernière minute. Comme pour ce petit gueuleton demain, après le dernier cours de chinois de la saison: je ne sais toujours pas ce que je vais amener pour contribuer à la table commune!

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