J'étais surtout crispée hier, depuis la nouvelle apprise deux jours avant, mais aujourd'hui, ça va. Des gestes à poser, des dossiers à suivre, oui. Mais pas la panique. Aussi, c'est lui qui a pris le gros morceau.
Rendez-vous ce matin avec le fils. Déjeuner avec l'amie-cliente au restaurant de sushis. Le tout réglé en un quart de tour. Lui l'avait ramassé chez elle, moi j'allais d'avance au resto pour nous garder une belle table. Après repas, lui continuait sa lancée, alors que moi j'ai ramené l'amie. Il faut que je continue ainsi l'effort de reprise de contact avec les amis et clients, le temps d'une visite, ou d'une prise de café ou de thé, sinon, je n'arriverai pas à faire le tour des promesses! Il y en a qui a eu le temps de faire des bébés, sans que j'ai eu, ou pris le temps de les revoir encore!
Je me suis même couchée en après-midi, et j'ai terminé la lecture du dernier numéro de L'Actualité, entreprise depuis quelques jours. Page par page, terminer la lecture d'un magazine, je ne le faisais jamais avant, puisque je courais, je volais sur les pages. Faire ce qu'il faut faire, posément, c'est ce que je souhaite.
L'autre jour, en coup de vent, je suis passée chez un bouquiniste, ramasser ce qu'il a de Simone de Beauvoir. Outre ses lettres et correspondances que j'ai déjà. «Les mandarins», «La force des choses» et «Une mort si douce», tous les trois des Éditions Gallimard. Je suis contente, mais qu'est-ce que c'est rendu cher, les livres, même de seconde main.
Il me reste trois semaines pour me débarrasser de ce rhume qui colle, avant mon voyage à Vienne.
hier consulter les archives
demain
|