14 avril 2006
Un jour s'égrène

Vendredi Saint. Nous faisons comme toujours, c'est-à-dire courir à la manufacture pour acheter du chocolat aux enfants. Cette année, pas de chichi, la même catégorie, la même grosseur pour tous, pour les moins de douze ans. Rien pour les autres. Les fils ont demandé du chocolat brisé, ils ne s'embarrassent plus des formes de lapin, chaton, voire robot ou auto, pour la quantité du même chocolat à moins cher!

À la quincaillerie-entrepôt, je voulais voir les tuiles pour le comptoir du cocon. Mais le magasin est bondé et fébrile, de cette fièvre du printemps qui s'empare de tous. Surtout qu'il fait un beau temps ensoleillé alors que la météo annonçait la pluie. Nous discutons de quelques choix, mais je suis loin d'être prête à acheter.

Après-midi à fleur de peau. Est-ce ma ménopause qui sévit? Je ne supporte pas le bruit, les voix, le moindre désagrément. J'essaie de me cacher dans le livre de Frédéric Mitterand que je n'ai pas terminé. Je ne me résous toujours pas à aller accueillir mon amie de Boston à sa descente de bus ou non.

Souper improvisé au quartier chinois avec une partie du clan, le même souper, après maintes échanges de coups de fil, déménageant chez ma soeur de la rive sud. Maintenant que l'on s'est engagé, on suit. Nous allons accueillir l'amie, en fin de compte. Mais elle logera chez une autre amie. Demain je les recevrai à souper, avec d'autres encore, de ma promo.

Sur le chemin de la rive sud, en nous arrêtant pour acheter du vin, nous trainons un peu, lui et moi. Nous rions un peu de mon humeur. L'humour sauve des plats cassés.

Au sein du clan, rires, bouffes et blagues. Occasion de donner les chocolats aux enfants. De revoir le film «Héro», replonger dans l'âme complexe et chevaleresque chinois. La soirée passe.

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