Toute la journée, laisser faire le temps qui s'égrène. Sous mes yeux, ces papiers qui n'attendent qu'un geste. Devant moi, les combinés de téléphone qui m'interpellent. Quand l'un d'eux sonne, il me dérange au plus haut point. Il n'y a que le clavier qui m'attire irrésistiblement ... Je n'écris pas vraiment, mais combien de fois j'ai entré mon mot de passe pour vérifier les messages ici et là. Rien de bien important, seuls les doigts s'ennuient. La tête flotte. Je suis attentive à ce flottement. Hors de ma coquille, c'est très loin.
Un tout petit geste pour mon travail ce matin. Visite surprise de mes parents ce midi. Nous mangeons le phở puis nous jouons aux tứ sắc. Mon mari va et vient, ses affaires avançant allègement. Si ça peut continuer, je pourrai peut-être déposer les armes pour de bon. Il était même question que je prenne ma voiture et que je parte seule à La Dolphine. Il disait lui-même que c'est la seule façon pour que j'arrive à me détacher. C'est l'idée d'y passer la nuit seule qui me dérange encore ...
J'ai quand même fait ma soupe aux légumes ce soir et servi à manger à mes hommes. Les chocolats Bacio de Perugina sont comme des «fortune cookies» chinois. Je découvre des petites phrases savoureuses comme: «Aimes-moi quand je le mérite le moins, parce que ce sera quand j'en aurai le plus besoin.»
Ma soeur a eu la malencontreuse idée d'organiser la fête d'anniversaire collective de son fils et de trois autres petites nièces ce dimanche. Aussi pour souligner le départ d'une autre nièce qui s'en va étudier à Manchester, en Angleterre. Et ce, quinze jours après Noël et quinze jours avant le Têt, Nouvel An lunaire. Je ne pourrai pas m'en sauver des cadeaux, ce coup-ci.
Ce soir, encore un petit coup pour le travail et je pourrai peut-être sortir marcher et respirer un peu dehors.
hier consulter les archives
demain
|