08 août 2005
Famille bis

Hier, après une journée plus que domestique, nous sommes allés à un buffet chinois pour l'anniversaire de mon père. Comme nous avons déjà mangé avec les fils à la maison, nous avons été assez sages pour ne pas remanger une deuxième fois. Malgré tout, mon alimentation est quand même un peu perturbée et je ne crois pas que j'ai réussi à peser un peu moins que la veille. Perdre du poids est une haute lutte, surtout lorsque l'on doit être attentive à sa glycémie en même temps. Hier, j'ai un peu perdu patience, donc de discipline.

En même temps, hier soir j'ai écrit un texte dans ce cahier itinérant d'Obsolettres. Un texte mal écrit, sans possibilité de tout recommencer comme lorsque l'on écrit à l'ordinateur. J'aurai dû travailler un texte à l'avance et le recopier. Mais j'avais voulu tabler sur la spontanéïté. Il va s'en dire que j'ai raté mon coup!

Aujourd'hui, après plusieurs semaines de manquement à nos devoirs, j'ai invité mes parents et le couple d'une de mes soeurs à souper. Rien de compliqué, le rôti de porc de mon mari, son excellente purée de pommes de terre, des brocolis à l'étuvée, un durian et du thé vert. Ma soeur a amené le meilleur gâteau au fromage de Montréal, mon beau-frère a apporté un excellent vin que nous ne connaissions pas avant ce soir. Mes fils, comme tous les autres convives, ont vraiment apprécié un solide repas. Après un été de grillades par ci, de repas à la sauvette par là, le rôti nous a fait honneur.

Alors que hier soir, tout le clan (mes fils étaient absents) arborait une mine réjouie et n'arrivait pas à se quitter dans le parking du centre commercial, après le souper, ce soir, huit personnes autour de ma table au perchoir représentent le chiffre magique pour passer une soirée tranquille, sans la vingtaine d'autres membres du clan. Conjuguée à toutes les sauces, ma grande famille sera toujours là, même quand la petite sera dispersée. Hier soir, pour la première fois, je n'ai pas eu de pincement parce que mes fils n'y étaient pas. Comme ce soir, je n'ai eu de tristesse parce que le plus absent de mes fils n'a fait que passer pour embrasser les grand-parents, sans plus.

Est-ce parce que je commence à entrevoir l'allure des prochains mois, aujourd'hui, j'ai retrouvé ma sérénité, alors qu'elle a été si furtive lors des dernières semaines.

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