15 juillet 2005
Évier bouché

Aujourd'hui, drôle de jour. Le plombier a passé la journée à la maison sans trouver la source du problème. Vous savez ce que c'est, avec une "fiche" de 25 puis de 35 pieds de long, il essaie de débloquer le tuyau. Si ça ne marche pas, il faudrait trouver où est-ce que ça bloque en y allant par déduction et ... couper des tuyaux. Il en a coupé et ... raccordé parce que ce n'est pas le bon, le méchant, le bouché je veux dire. Demain, il doit revenir pour démolir un bout de la chambre du fils, au sous-sol. Parce qu'il est rendu à chercher des tuyaux dans les murs.

Entre-temps, nous avons rempli le lave-vaisselle en attendant de pouvoir laver. Maintenant qu'il est clair que le problème n'est pas réglé, nous avons tout vidé le lave-vaisselle dans ... la baignoire pour laver à la main. Si vous voyez le champ de bataille qui est la cuisine!

Alors que mon mari est tout pris avec le plombier et la problématique, je cours seule vers Les Laurentides pour un rendez-vous, alors que c'était prévu que nous passerons au moins le début du week-end à La Dolphine. Au retour, j'ai bien fait à manger quand même, en courant vers la salle de bain pour laver la salade. Pour tout, en fait. Tiens, du camping, au perchoir!

Alors que plusieurs partent en vacances, comme plusieurs de mes frères et soeurs, l'une amenant mes parents, je me suis sentie libre aujourd'hui, inextricablement. Je recommence à penser planification pour l'automne. Me projeter en avant, pour moi, a toujours été signe de forme mentale.

Il faut dire que depuis quelques jours, Obsolettres est en panne informatique et plusieurs partenaires dans mes affaires associatives sont aussi en vacances. Libre de mes liens et obligations, je ne suis pas sûre de profiter pleinement de cet état de relâchement. Ni de mes fils qui ne travaillent pas cette semaine.

Le fils absent est là, j'ai pu lui parler calmement. L'autre fils est malade. Étrangement, en le soignant comme un homme et non un enfant, je le soigne comme distraitement. Il ne guérit pas. Étrangement, mon mari interfère toujours, comme pour m'empêcher de trop faire la mère. Il a adopté un ton à la rigolade, avec ce fils-là, comme pour neutraliser mon trop de sérieux. Il m'agace enfin. Pendant ce temps-là, le plus jeune sort voir la grande blonde qui a pris un emploi d'été à l'extérieur de Montréal. C'est bien.

Journée domestique donc. Peut-être devrai-je penser à planifier le reste de l'été aussi ...

hier consulter les archives demain

retour à la page principale

1

Untitled