26 décembre 2002
Le jour de tous les excès

Très tard hier soir, ou plutôt très très tôt ce matin, nous sommes rentrés nous coucher. La plupart du clan est restée camper quelque part dans cette grande maison à trois étages. Ce matin, à notre retour dans le siège des irréductibles, un de mes fils est fier d'annoncer qu'il a passé la nuit debout, alors que sa soeur est déjà repartie courir le "boxing day".

Rien que pour finir le "porridge" de riz aux abats, la dinde, le rôti et le reste d'hier, nous avons mangé, remangé et re-remangé jusqu'au soir avant de clore le tout par une fondue au chocolat (plutôt trois fondues en une!). Rien de bien spécial en fait, seulement flâner ensemble. Je ne sais comment font les petits pieds: ils trottent depuis deux jours en mangeant peu, dormant à peine, mais toujours inlassables. Toute la journée, il y a toujours eu quelqu'un qui tombe endormi dans un coin, mais ce n'est jamais une paire de petits pieds! Sauf qu'au deuxième soir, ils pleurent un peu plus pour tout et pour rien. Pendant ce temps-là, les parents rassemblent leur courage et leur flemme, leur sac de couchage et leur part de cadeaux reçus, pour retourner vers leur quotidienneté. Non sans avoir fait chacun sa part du ménage de cette grande maison dans laquelle a passé un tourbillon de trente-neuf têtes vertes et grises, jeunes et moins jeunes.

Ce soir, je suis lasse d'avoir trop mangé, en une autre festivité sans surprise. Devant moi qui écris comme je peux en ce moment, mon fils, dans le fauteuil de son père, fait chanter à tue-tête les "Cowboys fringuants", trouver sur le site du Québec libre.

Ce soir mon esprit est lâche, demain me semble bien loin ... Je viens de me faire un bon thé, peut-être irai-je le siroter au lit, au côté de mon mari qui s'adonne (ou s'abandonne) à la télé autant que je pianote ( ou que je m'abonne) sur le clavier ... Voilà le seul point qui nous sépare!

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