19 juillet 2001
Que de la route ...

Six heures trente de route pour me rendre à Niagara avec un seul arrêt. Beaucoup de route pour mon mari qui ne se plaint pas. Mais vraiment, je me questionne sur le fait de lui imposer tout ça. Quand même, il expérimente tous les gadgets de ma voiture. Un moment, nous filons sur l'autoroute et il ouvre le toit de l'auto, je met mon chapeau de paille, lui aussi met le sien. Sensation nouvelle qui nous fait nous regarder en souriant! "De vrais touristes!" qu'il dit en raillant de nous-mêmes. Je le lui concède bien cet enfantillage, mais tout ce bruit de vent m'oppresse plus qu'il ne m'excite!

Après toute cette route, l'hôtel qui est situé sur Fallsview boulevard n'offre pas de vue sur les chutes mais quand même une courte distance. La chambre qui nous a été réservée est décevante jusqu'à ce que l'on proteste pour avoir mieux! Quelle mentalité qui consiste à refiler tes plus mauvais produits avant, pour garder les meilleurs disponibles. N'est-il pas mieux d'offrir toujours son meilleur d'abord, quitte à ce que ceux qui viennent après, se contenteront de ce qui reste. Une question de perspective!

Que de route pour perdre quelques dollars au casino, avant de me rattraper en mangeant du crabe à satiété au buffet. Demain matin j'irai à la pagode. Ce soir, en faisant une petite marche pour jeter un coup d'oeil aux chutes, nous avons croisé un groupe de Amish, ces gens qui vivent comme au dix-septième siècle, en Nouvelle-Angleterre. Les garçons blonds arborent leur coupe de cheveux maison. Les filles sont en robe jeans longue, une petite coiffe blanche sur la tête. Les jeunes hommes portent chapeau de paille, barbe et salopette de travail. Ils ne détonnent pas tant sur les autres touristes, en shorts et t-shirts. Moi, je suis contente de constater qu'ils sortent quand même de leur communauté pour montrer le monde aux enfants, même si ce n'est que le monde juste à côté, mais quand même ...

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