17 janvier 2000
Fourre-tout

Hier, dans la grosse neige et dans le froid, j'ai descendu en patinant (en voiture!) la côte sinueuse de Atwater, à partir de Côte-des-Neiges. J'étais arrivée verte à mon rendez-vous, mais j'y suis arrivée sans encombre! J'étais sortie de là, deux heures plus tard, grisée de discussion, réchauffée, riche d'un contrat en poche, affublée aussi d'un mal de bloc que je ne connais plus depuis longtemps!

J'aurai pu me mettre au lit ou, au moins, rester chez moi dans mes papiers. Mais non, voilà plus d'une semaine que je n'ai pas vu mes parents, et puis nous sommes sorties (les soeurs) sans inviter les parents qui ont l'habitude d'être au coeur des événements. Alors je me suis accordé deux Tylénol, j’ai grimpé le viaduc Rockland (en voiture toujours) et empreinté le Métropolitain pour aller voir mes parents, sous prétexte d'aller acheter de la viande en solde au super-marché près de chez eux. Naturellement, tous les encouragements sont bons pour leur faire sortir dans un temps pareil. Ils m'ont accompagnée au marché, puis à l'épicerie spécialisée, puis assistée à mon petit accrochage de voiture! Rien de grave, mais pour ne pas les énerver, j'ai rempli le constat à l'amiable sans argumenter avec l'autre conducteur, appuyée sur mon capot, les doigts gelés, les cheveux au vent! Pour tout vous dire, j'étais vraiment crevée après! Mais je me suis quand même traînée chez ma soeur pour un souper d'anniversaire de son conjoint où la langue de Shakespeare est à l'honneur! Inutile de vous dire que j'ai de nouveau mal à la tête quand je me suis couchée vers 11h, ce qui est très tôt pour moi!

Aujourd'hui, j'étais accueillie dans ma cuisine par une montagne de linge que je n'ai pas lavée depuis trois jours. Conseil d'administration ce soir au collège des jumeaux. Développement intéressant dans deux nouveaux dossiers et le glas annoncé pour ce dossier qui dure depuis un mois. Mon mari essaie encore de coller les miettes, en bon Bélier!

Les prochaines semaines, les prochains mois s'annoncent bien occupés pour moi. J'essaierai de ne pas trop vous négliger. Vous parler de mon quotidien me permet de prendre du recul face à moi-même. Je ne suis pas sûre que mon approche pratico-pratique plaise en général aux lecteurs en ligne, mais mon journal est le portrait de qui je suis. Bien sûre je veux plaire, mais je ne veux pas écrire pour plaire! Alors, je me contente de me plaire à écrire!

J'essaie de revenir, demain, ou après-demain, le plus vite possible!

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