31 août 1999
Aujourd'hui, le premier jour...

... du reste de notre vie! Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai envie de titrer ma chronique d'aujourd'hui comme ça! Peut-être parce que j'ai officiellement pris possession de mon refuge des Laurentides et qu'il y a remaniement de nos espaces de vie cette semaine! J'ai le sentiment d'un démarrage, d'un début de quelque chose qui n'est pas clair encore, qui n'a pas de nom encore. Mais je suis contente et j'ai le goût de célébrer toute seule, dans ma tête, ce baptême de l'air! Baptême de l'air de quoi, je me le demande encore, mais définitivement un baptême de l'air! Cet expression rend bien ce que je veux exprimer aujourd'hui!

Sur le sujet, mon co-pilote tergiverse, du moins tout bas dans sa tête, presque pas en paroles, mais je le lis... sans paroles et sans texte! Qu'importe, ça ne me cause pas d'ombre aujourd'hui, peut-être que si un autre jour mais pas maintenant! Un dossier en négociation a tourné court ce matin, tout comme un autre, la semaine dernière. Je m'en indignais hier pour en rire aujourd'hui. Rien ne me dévie de la route que je me suis tracée, celle de la sobriété dans l'action, de la réalisation simple et de l'assumation de mes actions intuitives. Et je ne nourris plus mes peurs. Non, je n'ai pas de peurs! Je n'ai pas peur! Humblement et sans bravade!

Mes enfants ont renoué avec l'école depuis hier et moi avec le saut du lit matinal et le tourbillon dans la cuisine, surtout entre 7h15 et 8h15. Ainsi va la vie pour bien des mères (et des pères aussi j'espère!) dans la ville qui revient rapidement de sa léthargie estivale! La cadence s'accélère déjà même si l'automne n'est pas encore au tournant. J'espère faire relâche à la deuxième fin de semaine d'octobre. Non, je vais faire relâche du 8 au 11 octobre! Topons là!

J'ai beaucoup apprécié lire l'Insomniaque au 26 août et l'Incrédule au 29. Et aussi la page 3 du journal sur la dernière année du siècle de Pierre Léoutre qui situe le Journal comme un genre littéraire. Et demain, je vais aller casser la croûte avec une dame rencontrée aux Belles Soirées (sur l'Autofiction et l'Autobiographie) , une amie déjà même si nous nous connaissons encore à peine. Cette place que l'écriture réclame dans ma vie de façon de plus en plus pressante est dûe depuis belle lurette, mais je ne m'écoutais pas assez, depuis des années. Aujourd'hui elle s'impose mais je ne crains rien. Sa place n'est pas usurpée à d'autres, elle n'était que inoccupée! J'ai comme fait confiance à mes intincts, à mes ouvertures d'esprit, à ma capacité d'embrasser tous mes projets, avec lucidité et sobriété.

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