14 juin 1999
Torpeur au-dehors, réveil en dedans

Hier soir, nous sommes allés souper sur Prince-Arthur, sur le trottoir en fait, pour ne pas utiliser l'euphémisme,"sur la terrasse". Ambiance d'été, en compagnie de mes soeurs et de leurs conjoints, c'est-à-dire, pas compliquée. Sous un dehors tranquille, j'étais crispée et je n'appréciais pas vraiment. Il me semblait que je devrais être ailleurs. Où du moins, être là mais avec mes enfants, pour eux. Nous avions été surpris par un orage qui n'a pas réussi à dissiper toute l'humidité dans l'air. Une autre soirée passée bien inutilement!

Aujourd'hui, j'ai dû me faire violence pour aller rencontrer une cliente. Sur place, la professionnelle prend le dessus: rencontre fructueuse, relation cordiale... Par ailleurs, je me sens lourde, inerte. Vague impression de tourner en rond. Moteur au ralenti sans être tranquille. En attente des vacances (dans 2 semaines), de la fin des examens des garçons (dans 4 jours), des nouvelles de ma fille (quand?) ou d'un signe des temps? Je pense quand même beaucoup aux activités de l'automne...

J'ai entrepris la lecture de différentes magazines qui attendaient d'être lus depuis quelques semaines. Cinq numéros du "Time" d'une traite m'ont mise entrain. "L'Actualité" me surprend toujours avec le sérieux de certains articles et le flash-info sur tout et sur rien de la dernière page. "Les Affaires" et "Commerce" me confrontent toujours avec la question: où placer la petite cagnotte de ma fille pour pouvoir rembourser son prêt étudiant dans quelques années. Une réelle question existentielle qui traîne depuis l'année dernière. Le dernier numéro du "Harvard Business Review" et celui du "Fortune" me narguent sur la table du salon. Mais ils ne m'émeuvent pas pour le moment, la lecture en anglais me demande un esprit plus reposé. "Chatelaine" se digère mieux, comme "Madame".

J'ai même fait lire à mon mari des articles sortis de l'internet et écouter la cassette de Deepak Chopra, sur les Sept lois du succès. De quoi nous sortir de la torpeur mise au compte de la chaleur! Je me sens comme un athlète en préparation mentale... et physique: nous avons fait une marche ce soir. Rien de bien forçant, plutôt routinier! Tenons le pari de le faire chaque jour!

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